Sonia Fiquet
Sonia Fiquet

Si vous êtes là, à scroller sur ce réseau social, c’est sûrement que vous êtes à la recherche d’explications, de réponses, de solutions. Un mal-être qui vous habite depuis tellement longtemps. Pas assez fort pour qu’il vous empêche de fonctionner dans votre vie courante, quoique parfois le burn-out vient de se produire ou est en phase de se déclencher, MAIS ASSEZ PRÉSENT pour vous empêcher de dormir, pour vous obliger à chercher des réponses à votre propre mode de fonctionnement qui de façon inlassable vous fait revivre toujours les mêmes choses :

En ascenseurs émotionnels : j’aime, je me précipite, je fais (bien), et puis cela tourne en eau de boudin, les autres, mon ennui, je n’aime plus, je pars, je fuie et je recommence ailleurs ! Que ce soit professionnel, familial ou amoureux…

Vous avez fait le tour des psychologues, vous êtes allé voir votre médecin, l’acuponcteur, le sophrologue, cela vous apaise un temps…et puis cela revient ! Insidieusement. Ce sentiment de décalage perpétuel.

Vous vous êtes reconnu dans le mode de fonctionnement HPI que l’on voit exposé de partout : à la télévision, sur les réseaux sociaux. Vous avez peut-être même passé des tests de QI de façon officielle, d’ailleurs ils sont bizarres, hétérogènes, hauts en compréhension verbale, hauts en raisonnement perceptif et vitesse de traitement, beaucoup plus bas en mémoire de travail…ah voilà, vous êtes un cerveau complexe !

Ah oui cela doit être ça ! Je suis malheureux parce que je suis HPI, cela veut dire hypersensible et aussi beaucoup plus rapide que les autres, voilà pourquoi je suis en décalage permanent. Voilà pourquoi je me sens inadapté à ce monde ! Voilà pourquoi je juge les autres en permanence qui ne font que m’agresser dans leur mauvais positionnement, leur mauvais choix. Comment font ceux qui y arrivent ?

SAUF QUE un HPI est une personne qui va plutôt bien. Le HPI sait doser son effort, il n’est pas hyperactif, il est calme, il ne pose pas de problème d’adaptation, il comprend et sait se faire comprendre. Bien sûr comme dans tout parcours d’une personne, le HPI peut faire une dépression, mais pas plus qu’une autre personne. Donc être HPI n’explique pas ce mal-être, ce décalage, cette incompréhension du monde, ce problème de positionnement.

Je vous engage à aller voir la conférence du chercheur Franck Ramus du CNRS, qui nous explique dans une étude vient de paraître sur 500 000 HPI britanniques, que quand on est HPI on est mieux équipé que les autres pour ne pas faire de dépression, pour se sentir bien, en harmonie.

Par contre à la fin de sa conférence, il nous dit ce que je savais déjà, mais qui a beaucoup de mal à être validé par les professionnels non formés à la chose : Il y aurait un lien entre les personnes TSA (trouble du spectre de l’autisme) et les personnes HPI.

Lien que la science n’explique pas pour le moment, mais qu’elle constate effectivement. Les scientifiques découvrent que les HPI qui sont en souffrance sont majoritairement des personnes porteuses d’autisme !

C’est génial : c’est ma théorie. Et comment j’en suis arrivée là ?

Par ma propre étude clinique qui regroupe les 3 savoirs.

Le savoir académique : l’étude des spécialistes sur le sujet du TSA, Tony Atwood, Laurent Mottron, Julie Dachez, Thomas Bourgeron, Franck Ramus, mais également un savoir pédagogique, psychologique, sociologique. Des années d’études où Piagget vient se confronter à Dabroswki, où Maslow croise Aaron Beck, Edgar Morin, Boris Cyrulnik. Chacun m’a permis de mieux me comprendre, mieux vous comprendre. Ce savoir académique a été validé par plusieurs diplômes : BEATEP, DEFA, DU management des ressources humaines option coaching, avec un mémoire ” le conseiller d’insertion est-il un coach ? ” et un DU responsable d’action de formation.

Ensuite il y a le savoir professionnel : celui de 27 ans d’expériences professionnelles dans l’accompagnement de tous types de public dans le cadre de l’insertion socioprofessionnelle, et également dans le cadre du développement économique. J’ai échangé avec des présidents de notre république mais également avec des familles issues de l’émigration confrontée à la violence, la pauvreté. J’ai travaillé avec des jeunes mineurs atteints de troubles neurologiques, avec des adultes alcooliques, avec des chefs d’entreprises qui ont réussis et d’autres qui ont échoués…bref j’ai accompagné plus de 10 000 personnes dans ma carrière. Je les ai accompagnés par le conseil, par une meilleure compréhension de leur monde, par une meilleure compréhension de leur mode de fonctionnement. Pour ce faire j’ai mis une méthode en place éprouvée sur 15 ans : basée sur la communication et sur les principes relationnels. Il s’agit de partir d’un espace commun pour aller vers nos différences et nos particularités.

Enfin, il y a le savoir expérientiel : qu’est-ce que ce nouveau concept ? Ce mot désigne les personnes qui ont le savoir par le fait de leur propre expérience ! Ce sont les chercheurs, les penseurs qui se sont rendu compte que quand ils travaillaient avec les personnes concernées par la problématique elle-même et bien cette personne fournissait des informations importantes aux chercheurs pour comprendre les situations…ainsi sont nées les équipes pluridisciplinaires autour de la recherche génétique, comme l’équipe de Thomas Bourgeron qui travaille avec des personnes autistes. Chaque savoir a sa place et chacun contribue de façon équitable à l’avancée de la problématique. Ce sont trois points de vue différents qui se nourrissent et s’enrichissent mutuellement.

Je suis HPI TSA, je vis cette expérience dans mon corps depuis 53 ans, autisme que j’ai découvert toute seule et que j’ai bien entendu fait rechercher et validé par des spécialistes.

Alors puisque j’ai la chance de bénéficier de ses trois savoirs, que j’actualise en permanence, il me semble normal que je vous aide, vous les HPI qui ignorez votre TSA et peinez à comprendre votre vrai mode de fonctionnement, pour que vous ne fonctionniez plus à côté de, mais bien avec votre mode d’emploi.

Je pense également que je dois partager ce savoir avec tous mes collègues, coachs, formateurs, éducateurs, psychologues, psychothérapeutes, professionnels de l’accompagnement, qui ne connaissent pas cette réalité HPI/TSA pour qu’ils puissent mieux la connaître et mieux la comprendre.

C’est dans le cadre de deux masterclasses que je me propose de vous livrer ce savoir : une masterclasse réservée aux professionnels et une aux particuliers. Ces masterclasses sont Tarifées. Elles se dérouleront le jeudi 16 juin 2022 sur Zoom.

Je vous laisse aller sur mon site pour découvrir ses deux évènements qui vont vous permettre d’avancer et de porter le message au plus près de vos attentes !

Lien vers l’article original :

https://www.linkedin.com/pulse/le-hpi-nest-pas-la-raison-de-notre-souffrance-sonia-fiquet/?trackingId=fCeacq%2FCSquvcLQSjyHvEQ%3D%3D

Soutenez la formation HPI/TSA mode d’emploi : cagnotte Leetchi

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